Une représentation de l'énigme de l'Atlantide ?

Le questionnement scientifique, les recherches et les découvertes sur l'Atlantide de Jacques Collina-Girard ont suscité un intérêt public considérable, le mythe universel de la cité engloutie exerçant toujours une telle fascination, qu'il est difficile de faire la part de l'imaginaire et du réel.

"La seule certitude est que l'histoire géologique réelle du Détroit de Gibraltar raconte une "histoire vraie" proche de celle rapportée par Platon. S'agit-il d'une pure coïncidence ou touchons-nous ici à l'origine du mythe qui aurait hérité du savoir, plus ancien, de la tradition orale... La question reste ouverte ! La Géologie constate en tout cas que, si l'on cherche une île habitée et son archipel, submergée 9000 ans avant notre ère devant les "Colonnes d'Hercules", cette île existe bien ! C'est l'essentiel de l'argumentation ... qui pose le problème d'une coïncidence assez troublante, et jusqu'ici ignorée, pour reposer la question de l'origine du mythe platonicien de l'Atlantide"





production de feu par friction de bois
Jacques Collina-Girard (1998).-"Le feu avant les allumettes"
Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, Paris
Diffusion : CID, 131, Boulevard Saint Michel, F-75005-Paris, tel : 01 43 54 47 15.


Dans cet ouvrage l'auteur se penche sur une innovation technique qui a contribué a nous démarquer du monde animal : l'art de faire jaillir le feu.

L'expérimentation directe des procédés "d'avant les allumettes" fait toucher du doigt l'astuce et l'esprit, déjà "scientifique", de nos lointains ancêtres qui ont su inventer et maîtriser des procédés qui forcent encore notre admiration d' Homo sapiens contemporain.

Le voyage à travers ces techniques oubliées bouscule des idées généralement très ancrées : percuter deux silex n'a jamais allumé un feu et il ne faut pas forcément frotter un bois dur sur un bois tendre pour obtenir une étincelle.

L'auteur reconsidère, à la lumière d'une étude expérimentale systématique, le comportement technique de nos ancêtres.

Ceux-ci, géologues-prospecteurs avant l'heure, connaissaient parfaitement, depuis dix huit mille ans au moins, les propriétés incendiaires de la marcassite.


Depuis dix mille ans, ils appliquaient empiriquement les principes de la physique en transformant; volontairement, l'énergie mécanique en chaleur.

L'étude des erreurs d'interprétation de nos contemporains montre, de façon inattendue, la persistance chez nos préhistoriens, ethnologues et autres chercheurs du passé, de structures mentales qui rappellent curieusement celles de la "pensée sauvage" décrite par Claude Lévi-Strauss : la préhistoire serait-elle beaucoup plus près de nous que nous l'imaginons ?

Faut-il chercher le préhistorique chez le préhistorien et le "sauvage" chez l'ethnologue c'est en tout cas la conclusion finale de ce petit livre incendiaire... que nous recommandons chaudement !


Nicole Petit-Maire
URA 164 du CNRS
M.M.S.H, Aix en Provence



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